On n’y croyait plus, mais le Tiki était avec nous : Fakarava juin 2021 (Par Luis S.T.)

On n’y croyait plus (3ème pic de pandémie, restrictions de voyages, vaccination COVID nécessaire, …), mais le Tiki était avec nous et le séjour en Polynésie a pu avoir lieu, confirmé in extremis …

Deux fois 9 heures d’avion pour arriver à Papeete depuis Paris, via Vancouver (au lieu de Los Angeles habituellement, en raison de la crise sanitaire), ça se mérite ! Une nuit à Papeete et encore une heure d’avion pour l’archipel des Tuamotu.

fakarava-eglise-girardot

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Arrivés à Fakarava accueillis en fleurs et en musique nous avons été transportés dans un truck entre l’aéroport et le quai pour embarquer sur l’Aqua Tiki II. L’accueil était chaleureux, Greg le capitaine et Arthur le responsable de plongée nous ont transporté en « dinghy » (annexe) jusqu’au bateau. Les hôtesses Manu et Moe nous attendaient pour commencer le voyage culinaire pour nous réconforter avant et après les plongées. Après quelques heures de navigation, la découverte de la passe sud de Fakarava, appelée aussi passe de Tetamanou, s’est faite avec une première plongée dérivante en courant rentrant avec des centaines de requins. Mais nous ne pouvons pas oublier « Polo », le napoléon qui reconnait l’Aqua Tiki II. Mais le mystère demeurait … où sont les mérous ? Rappelons que cette croisière avait été planifiée pour coïncider avec la reproduction des mérous qui a lieu lors de la pleine lune de juin. Ce fût à la deuxième plongée (dérivante en courant sortant) qu’un tapis de milliers de mérous nous est apparu dans une eau un peu trouble de fin d’après-midi. Les plongées se succèdent, courant rentrant, courant sortant, milieu de passe, bord de passe… toutes aussi superbes les unes que les autres. Des requins gris, bordés, albis (dits tapétés)… barracudas, raies aigles, murènes, bancs de perroquets, et encore des mérous. Nous n’avons pas vu des langoustes en plongée, mais nos hôtesses nous ont fait la surprise de pouvoir les avoir sur notre assiette lors d’un superbe barbecue sur terre…  Trois jours plus tard, nous quittons la passe sud de Fakarava pour aller découvrir deux nouveaux atolls, Kauehi après plusieurs heures de navigation à la voile, et plus tard Toau. Nouveaux décors, plongées qui commencent sur un tombant et qui continuent avec un canyon peu profond pour aboutir sur une grande piscine ronde remplie de requins qui tournoient indifférents à notre présence… fin de plongée sur une dérivante qui nous emporte en accéléré sur un jardin de corail et une eau limpide. Retour par la passe nord de Fakarava pour une dernière nuit sur l’Aqua Tiki II. Tous en paréo, soirée punch, danses tahitiennes et petit repas festif mitonné par nos hôtesses sur un catamaran décoré avec des palmes de cocotier et des fleurs de toutes les couleurs… hibiscus, bougainvillier, frangipanier, tiaré, etc. L’occasion de fêter l’anniversaire de Marie-Pierre. C’était la fin de cette première croisière, mais la perspective des plongées à Rangiroa a atténué le départ presque nostalgique après le séjour à l’Aqua Tiki II.

Une nouvelle étape de ce voyage nous attendait à Rangiroa, après 30 minutes d’avion, où après le transport vers le Relais de Joséphine, nous avons retrouvé nos bungalows, Terri nous y attendait, venu de Papeete pour passer ces quelques jours avec nous à Rangiroa. Superbe vue sur la passe de Tiputa. Lieu idéal pour apéros et dîners ou nous avons eu l’occasion de découvrir un plat de fête local, le Korori, carpaccio de muscles d’huitres perlières (lesquelles ne se mangent pas)

fakarava

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Malgré le vent et la forte houle, nous attendions avec impatience les plongées du lendemain. Une première plongée sur le tombant extérieur de la passe nous a mis l’eau à la bouche avec Enzo, le dauphin, qui est venu nous souhaiter la bienvenue. Des caranges, des raies léopard, napoléons et d’autres poissons ont continué à nous émerveiller. Pendant toutes ces plongées, quelques requins curieux sont venus nous voir, mais après Fakarava, ils nous semblaient peu nombreux… Le trop-plein de l’atoll et les longues marées sortantes réduisaient nos chances de faire des plongées en courant rentrant. Mais avec un réveil tôt et dans la bonne humeur qui va avec… Nous avons eu la chance de pouvoir faire deux plongées en courant rentrant. Nous avons pu profiter des beaux canyons où le courant nous a emmenés avec une bonne surprise… des nombreux requins gris réunis pour la période de reproduction. On ne s’en lasse jamais de ce ballet de requins qui profitent du courant pour respirer. On croyait que le clou (rouillé) du spectacle avait été trouvé par un des plongeurs lors d’une de ces dérivantes en courant rentrant. Mais, la mer en a décidé autrement et lors de la dernière plongée du séjour à Rangiroa avec la rencontre d’un requin Tigre. L’ombre qu’on aperçoit sur quelques vidéos témoigne de l’image plutôt claire qui restera gravée dans nos têtes !