Vendredi 1er janvier c’est le voyage. Contexte sanitaire pas simple mais me voici prête à l’embarquement… tiens mais où se trouve donc le groupe PAEC à CDG? Ah les voilà, discret mais accueillant, tout ce que j’adore. Samedi 2 janvier : la chaleur maldivienne nous accueille (la pluie aussi) mais qu’importe, nous y sommes, l’essentiel est là (mer en vue), juste quelques heures de patience pour récupérer le reste du groupe qui voyage avec Air France (nous c’était Qatar Airways). Mais venons-en à l’essentiel : plonger aux Maldives en version croisière. Ce n’est pas un bateau mais deux (sans compter l’annexe, qui sera fort utile durant le séjour pour m’apporter des palmes de rechange) : le Carpe Diem pour dormir et manger (capacité d’accueil de 18 plongeurs), le dhoni pour plonger (et accessoirement gonfler les blocs au loin… petit détail fort appréciable).

Plongée de réadaptation dès le samedi au milieu de la star des eaux maldiviennes : la baliste bleue.

Transition en douceur avec le confinement parisien : immeubles et avions en fond sonore le samedi… euh mais le bleu des lagons c’est quand ?

Bah ils sont forts à PAEC, petite mise au point avec le staff, on navigue et on trouve la vue de rêve : lagon bleu et îlots affleurants !!!

Voici notre trajet de la croisière, principalement sur l’atoll Ari :

Et les humains alors ? Plonger aux Maldives est un rêve enfin assouvi, ma première croisière PAEC une “charmante” découverte. Les plongeurs PAEC sont adorables, prévenants, doux… est-ce mon côté maman qui apprécie tant? C’est une parenthèse qui rend la croisière encore plus dépaysante, j’adore.

Lundi 4 janvier : rencontre magique du requin baleine !(même si la rencontre est un peu provoquée grâce aux lumières du bateau la nuit qui concentre le plancton). Kuda Rah’ Thila (sec en maldivien) en 3ème plongée du jour : luxuriante en vie marine et des bancs serrés de lutjans drôlement accueillants. Une touche de lumière supplémentaire avec un soleil au zénith aurait produit une ambiance sous l’eau parfaite.

Apéro à bord pour prolonger cette journée en douceur, on sait vivre à bord.

Mercredi 6 janvier : Belle part aux coraux mous : bleus, jaunes, verts… Une petite raie léopard fait son show en l’absence des mantas.

Côté requins ils sont là aussi malgré un courant relativement faible dans les passes. Ils veillent placidement : pointe blanche, gris de récif, requin pointe noire, les plus jeunes s’aventurent parmi les plongeurs, les plus gros surveillent à distance.

Plongée de nuit dans le lagon avec les mantas qui valsent sans fin dans le plancton attiré par la lumière : 45 min dans une ambiance laiteuse à être frôlée par ces majestueuses créatures, qui vous regardent sans crainte (forcément elles sont chez elles et nous ne sommes que des êtres terrestres immergés pour l’occasion), qui virevoltent l’une contre l’autre, nous passent au-dessus. Le spectacle prend fin non sans regret car nous remontons à la surface, elles continuent leur ballet… Je ressens le plaisir des plongeurs decette rencontre malgré leur grand nombre de plongées, la simplicité est de mise à bord du Carpe Diem et ça fait du bien.

Jeudi 7 janvier : Plongées sur 2 chouettes plateaux coralliens : la vie abonde, un petit requin se montre curieux.

Vendredi 8 janvier : plongée classique des Maldives dans une passe avec un courant moyen profondeur 25 m. Petits et gros poissons coexistent, les requins veillent, Les napoléons “bataillent” avec eux pour prendre la vedette, le plus gros napoléon s’impose. Les carangues passent avec un air un peu grognon, et chassent, ce qui anime ce foisonnement de vie marine. C’est la dernière il faut remonter, bye bye… je reviendrai !